Population – L’adoption internationale conditionnée
Selon l’Autorité centrale, l’adoption d’un enfant par un couple étranger est un dernier recours. Le nombre d’adoptés malgaches avoisine les quatre-vingt dix par an.
Mieux vaut tard que jamais. Madagascar, par le biais du ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, décide de lutter contre le
« trafic » d’enfant, en se mettant aux normes de la Convention internationale de la Haye, sur l’adoption que la grande île a ratifiée en 2004. Cette convention donne place à l’intégration de l’enfant au sein de sa famille biologique ou celle élargie, au lieu de l’adoption internationale. « Les enfants vulnérables, orphelins ou abandonnés et qui sont accueillis par des centres agréés, sont adoptables. Autant que possible, il faut placer l’enfant dans sa famille proche ou éloignée, comme l’indique la convention sur les droits des enfants. L’adoption doit être un dernier recours », affirme Éléonore Johasy, ministre de la Population, hier lors de l’ouverture du colloque international, sur l’adoption qui se tient pendant trois jours, à Antaninarenina. Les procédures sont plus strictes en cas d’adoption internationale.
2013-2021 © Arbre de la Vie - Adoption - Tous droits réservés
Ce site est géré sous
SPIP 3.0.17 [21515]
et utilise le squelette
EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : dimanche 6 septembre 2020